Le directeur général de l’IRCICA a participé à la 3e Conférence internationale sur l’islamophobie

organisée par le Centre international du multiculturalisme de Bakou

by OIC IRCICA

La 3e Conférence internationale sur l’islamophobie, organisée par le Centre international du multiculturalisme de Bakou en collaboration avec le Centre d’analyse des relations internationales (AIR Center), sur le thème « L’islamophobie en point de mire : dévoiler les préjugés, briser les stigmates », s’est tenue à Bakou, en Azerbaïdjan, du 26 au 28 mai 2025. La conférence a été inaugurée par le message du président azerbaïdjanais, S.E. Ilham Aliyev. La séance d’ouverture a été marquée par le discours vidéo de M. Miguel Ángel Moratinos, Secrétaire général adjoint des Nations unies et Haut Représentant pour l’Alliance des civilisations des Nations unies. La conférence s’est articulée autour des sous-thèmes suivants : « Les tendances mondiales de l’islamophobie : défis et réponses », « La haine antimusulmane en politique : cadres juridiques et stratégies de plaidoyer », « L’islamophobie dans différents contextes : perspectives régionales », « L’islamophobie dans les médias et les plateformes numériques : comment les systèmes d’intelligence artificielle peuvent diffuser et renforcer les préjugés islamophobes », « Les femmes, l’identité et les stéréotypes : naviguer à l’intersection des préjugés religieux et culturels », « L’institutionnalisation de la législation antimusulmane en Europe : la rhétorique dans le contexte de la radicalisation de la propagande islamophobe », « Préserver le patrimoine culturel islamique dans un monde en mutation » et « L’appel des jeunes à l’inclusion : combattre les préjugés et les idées fausses ».

Le directeur général de l’IRCICA, le professeur Mahmud Erol Kılıç, s’est exprimé lors de la séance plénière intitulée « La haine antimusulmane en politique : cadres juridiques et stratégies de plaidoyer », déclarant que « l’islamophobie n’est pas une question de haine ou de préjugés personnels. Elle est exploitée par certains groupes comme un outil politique et idéologique. En particulier pendant les campagnes électorales, les crises internationales et au lendemain d’attentats terroristes, certains acteurs utilisent délibérément l’islamophobie pour rallier le soutien du public. » Le professeur Kılıç a analysé le phénomène complexe de l’islamophobie sous l’angle de ses deux dimensions principales que sont les attitudes antimusulmanes et les préjugés antimusulmans et a ajouté que la lutte contre ce phénomène nécessite bien plus que des mesures juridiques, car elle requiert des politiques éducatives et médiatiques globales mais contextualisées pour favoriser la sensibilisation sociale et l’entente interculturelle.

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